Wabi sabi, l'art de revaloriser l'objet
Une année en confinement partiel ou complet, ça permet de faire de l’ordre dans nos priorités. De retourner à l’essentiel, à ce qui nous anime, en toute simplicité. Une bonne bouffée d’air frais, un café chaud, la proximité avec les gens qui nous sont chers.
Dans notre quête de calme et de douceur, nous avons découvert une pratique honorable qui nous a grandement réconforté. Une approche alignée avec nos valeurs profondes et la confiance que nous accordons à la durabilité.
L’art de trouver la beauté dans l’évolution. Dans l’érosion, les crevasses, les fissures, le cycle naturel de tout ce qui est. L’art de trouver la beauté dans l’imperfection. Le wabi sabi est un concept, une manière de voir la vie matérielle et spirituelle japonaise. C’est un travail d’acceptation dans le but de transformer positivement l’expérience humaine.
Au Japon, le kintsugi est l’art de réparer la céramique brisée en l’enduisant d’une laque mélangée à de la poudre d’or, d’argent ou de platine. C’est une pratique qui découle du wabi sabi et qui considère les brisures non pas comme un défaut, mais comme une portion d’histoire que l’on se doit d’honorer. Quelle belle façon de revaloriser l’objet, de lui redonner ses lettres de noblesse.
C’est au fil du chemin que l’on parcourt dans ce monde que l’on réalise que la nature de l’existence est cyclique et non pas linéaire. Plus vite on apprend à vivre avec cette notion de cycles, plus doux sont les événements qui se présentent à nous. Honorer les différents cycles de la vie, c’est aussi d’accepter qu’il y a un temps pour chaque chose et que l’adversité, comme la béatitude ne sont pas permanentes.
LACOSTE, LE CORDONNIER DE DUNHAM
Ce que je connais de Monsieur Lacoste c’est qu’il a été le cordonnier de Bedford pour la majorité de sa vie. Il s’est maintenant installé à Dunham, dans l'espace "dilligence" à côté de la microbrasserie.